Ces pages sont extraites d’un livre « De Paris à Granville » dont je n’ai que ces pages. Je ne puis les dater mais elles ont évidemment été imprimées avant le bombardement.
Il est intéressant de noter que la rue André Halbout (anciennement rue du Calvados) était nommée Rue Georges Clémenceau; que la rue Chaussée était la rue Prt Wilson; et que à partir de la rue au Fèvres, partait la rue Mal Foch puis Mal Joffre en direction de Condé et Tinchebray:
Suit dans le guide une idée de promenade à travers la ville:
Et pour terminer la promenade, une description/inventaire du musée de Vire qui était situé dans l’hôtel de ville.
En 1830, la France conquiert ou envahit l’Algérie et commence la colonisation.
Le 4 septembre 1870, Adolphe Crémieux (Député de Paris sous le Second Empire), devient membre du Gouvernement de la Défense Nationale qui assure le gouvernement du pays après l’abdication de Napoléon III.
Il fait adopter les 21 et 22 octobre 1870 le décret Cremieux qui assure automatiquement aux Israëlites indigènes du territoire algérien la citoyenneté française.
Il l’accorde également en principe à d’autres indigènes sur leur demande mais n’est que rarement accordée.
Adolphe Crémieux (1798-1880)
Ce décret est abrogé le7 octobre 1940 par Marcel Peyrouton, ministre de l’Intérieur de Philippe Petain.
Il se trouve qu’un candidat à la présidence de la République, Eric Zemmour, prétend que Pétain a protégé les juifs français pendant la guerre.
Or, imaginons que ce décret soit toujours en place. Cet individu, d’origine juive donc concerné par ce décret, n’aurait pas la nationalité française donc ne pourrait prétendre à la plus haute fonction de la République.
Étonnant, non ?
La suite: le 14 mars 1943 Le Général Giraud abroge le fameux décret et les lois antisémites qu’il juge discriminatoires
Le 22 octobre 1943, le CFLN (qui faisait suite à la France Libre du Général de Gaulle) rétablit le décret Crémieux et donc redonne la nationalité française aux juifs d’Algérie.
Alors Monsieur Zemmour, on dit merci De Gaulle ou merci Pétain ?
A l’aube d’une nouvelle campagne électorale, il est doux de se pencher sur le passé lors des dernières Législatives en 2017. L’humour fait aussi partie de la politique.
Les prochaines ne nous épargneront pas, mais quand c’est fait sans méchanceté et pour rire…