Pourquoi faut-il remettre le point sur le i de collectif ?

Le lundi 14 octobre était consacré à deux martyres de la laïcité, Dominique Bernard et Samuel Paty, tous deux enseignants assassinés par des terroristes islamistes.

Le Comité Samuel Paty organise une conférence ce 15 octobre sur la non violence (les fans d’I Muvrini pourront y rencontrer son leader Jean-François Bernardini).

Le 16 octobre, Le Collectif organisera une cérémonie d’hommage au square Samuel Paty, ce même square auquel il s’était permis d’interdire l’accès au maire de Vire Normandie sous le prétexte d’un soutien au refus à la fusion des deux collèges.

La plaque d’hommage indique que Samuel Paty est mort pour « avoir défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression ».

Êtes vous sûr que le comportement de ce collectif soit en adéquation avec cet intitulé ?

Alors deux questions importantes se posent:

– Était-ce la mission d’un tel collectif de prendre partie dans l’organisation des établissements scolaires ?

–  Avez vous entendu parler d’un quelconque soutien de ce collectif  à une enseignante violentée à Tourcoing, le lundi 7 octobre. 

    Professeure frappée par une élève qui voulait imposer le port du voile dans son établissement.

Pourtant, Samuel Paty se battait bien contre cette intrusion de la religion dans nos établissements scolaires.

Peut être Jean-François Bernardini aura t’il l’occasion de rattraper cet oubli malheureux, oubli nous l’espérons involontaire. Car la porte d’entrée du terrorisme islamiste ne se situe t’elle pas là ?

Edit:

Après avoir écouté l’intervention du 16 octobre de la représentante du collectif sur Vire FM le 16/10,

On se rend compte qu’il y a désir de commémorer une fois que les drames sont arrivés mais comme il y n’y a aucune mention du drame de Tourcoing, même si moins douloureux, il n’y a donc pas d’objectif de prévention.

La laïcité se prépare. Le 3 juillet 1905, l’assemblée votait la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Depuis, il y eut des accros mais pour éviter des drames humains, il est primordial d’être le plus attentif possible.

On peut et on doit enseigner l’histoire des religions à l’école. Mais aucun signe religieux dans l’enceinte scolaire, c’est clair. En dehors, on pense et on montre ce qu’on veut.

D’ailleurs, il serait bon par contre que le gouvernement privilégie plus l’Ecole Publique que les écoles privées. Mais c’est une autre histoire.