Le Tour des émotions
Ce mardi 5 novembre, sur Vire FM, Jean Yves Cousin, ancien maire de Vire a tenté de faire partager son émotion de voir notre cité devenir à nouveau ville d’arrivée du Tour de France. Il faut rappeler qu’il était maire lors de la dernière arrivée ici. en 1997:
Alors des gouttes ont commencé à perler au bord de mes yeux. J’ai alors pensé à tous ces ouvriers qui allaient regarder avec bonheur ou nostalgie les entreprises dans lesquelles ils/elles se rendaient pour enrichir le patrimoine virois. Mais j’ai vite réprimé mes sanglots car la raison m’est ensuite revenue en pensant que les bâtiments, devant lesquels le Tour allait passer, se trouvent sur un secteur plat donc très rapide. Nous ne nous éterniserons donc pas longtemps devant ces magnifiques monuments construits à la gloire de notre cité. Ni les coureurs, ni les téléspectateurs et je doute fort les commentateurs n’exprimeront autant leur amour de cette nouvelle religion avec une telle ferveur.
A moins d’inviter Monsieur Cousin évidemment.
Et rappelons que le Tour est diffusé par le service public dont ce n’est pas le rôle de faire la publicité.
Pour rappel, La Voix nous précisait la somme versée par la ville pour avoir cet honneur
D’ailleurs, j’ajouterai une remarque, plus vous arrivez près de l’arrivée, plus l’important pour le téléspectateur est l’arrivée et non plus le décor. Donc la caméra a tendance à se rapprocher du sol et des coureurs et oublier le décor donc la ville d’arrivée.
Pour en avoir la preuve, je vous invite à regarder l’extrait de la précédente édition de 1997 à Vire. Nous constatons que les villes se ressemblent le plus les unes les autres et que seules les andouilles locales y reconnaitront leurs petites. Spécialement intéressant à partir de la 26ème minute où nous nous rapprochons de l’arrivée:
En 1997, lors de la précédente arrivée du Tour à Vire, les organisateurs locaux avaient eu l’excellente idée de présenter une exposition dont le thème était « Du Grand Bi aux grandes courses cyclistes ». Bon, elle se tenait à la Porte Horloge. Ainsi que nous le rappelle notre excellent journal local:
Donc nous pouvions penser qu’une municipalité pouvait prendre le temps de réfléchir au problème en 27 ans. S’il y a exposition, j’ose espérer que le même lieu ne sera pas choisi. Disons qu’elle a quelques mois encore pour y réfléchir !
Peut être le Grand Organisateur Local aura t’il pitié de son grand ami Michel Drucker, s’il vient ici, et lui évitera t’il de monter en haut de notre très cher beffroi.
Pour rappel, je vous invite à lire le billet précédent du 29 octobre.