En consultant le bulletin municipal de la ville de Vire, N° 10 soit de 1974 (à l’époque, Monsieur Stirn en était maire) on peut s’informer sur les diverses réalisations de la municipalité ainsi que des associations locales.
Ce bulletin nous présente également diverses communications publicitaires qui titillent notre nostalgie, avec des noms qui caressent nos oreilles. Une d’entre elles, page 37, m’a cependant réellement surpris. Je doute que de nos jours, une telle photographie puisse figurer dans une telle publication.
Prétendre habiller des enfants en montrant des corps nus était cependant étrange.
Les temps changent car à l’époque, personne n’y voyait un quelconque problème..
Le candidat d’extrême droite prétendant à la fonction présidentielle étant actuellement dans le Calvados, il est bon que rappeler que cet auto proclamé féru en histoire est régulièrement contredit par des historiens de métier.
Pour preuve, je vous invite à consulter sur le lien ci dessous une liste de points noirs de sa réflexion :
Les cartes postales sont un reflet du passé. Elles racontent la ville avant les bombardements, les attitudes, les habillements etc. Par exemple:
Nous reconnaissons ici une scène de marché au pied de l’église Notre-Dame au centre de la ville de Vire.
Mais quand on retourne la carte, on peut en apprendre parfois encore plus sur les comportements de l’époque:
Le texte maintenant. L’orthographe prête à sourire mais le fond du texte beaucoup moins.
Le monsieur qui a écrit cette carte à un journal important de l’époque réclame la peine de mort pour un dénommé Solleilland (il m’a fallu faire quelques recherches) Albert de son prénom.
L’individu, à la place, emmène la petite fille chez lui, la viole, l’étrangle, la poignarde en plein cœur puis emballe son corps et l’enferme dans une consigne à la gare de l’est.
L’individu sera condamné à mort le 23 juillet 1907 puis gracié (par le président Armand Fallières, hostile à la peine de mort) donc condamné aux travaux forcés à perpétuité à l’Île Royale (Guyane).
Par contre, cette grâce provoquera une immense émotion populaire et le Petit Journal organisera un sondage auprès de son lectorat pour lequel il obtiendra 1.500.000 réponses avec 74 % de réponses favorables à la peine de mort dont celle ci, vraisemblablement provenant d’un Virois.
Maintenant, il écrirait un mail.
Albert Soleilland mourra en 1920 de la tuberculose en Guyane.+
Mais ce Virois ne sera pas le seul à participer à cette pétition.
Le 22 mai 2010, Frédéric Mitterand, ministre de la Culture et et de la Communication était en visite en Basse Normandie et a fait un passage éclair à Vire ‘de 12h30 à 15h00. Il en profitât pour inaugurer la médiathèque et visiter quelques lieux culturels. Cette étape dans la capitale du Bocage nous valut une réplique humoristique du ministre au journaliste Rémi Mauger.
Le 11 décembre 2021, avait lieu à Vire une manifestation populaire organisée par le premier adjoint chargé de l’animation de la ville. Or ce même adjoint se trouve être directeur de la radio et présentateur des informations.
Qui peut mieux que lui être dithyrambique sur le succès et la réussite de ce spectacle.
La féérie ne saurait être mise en doute mais sa modestie non plus. 😁😁😁😁 On est jamais si bien servi que par soi-même !
Dès début mars 2020, nous étions en alerte sanitaire. Il était recommandé de ne pas se réunir, ne pas trop se rapprocher, ne pas se serrer la main ni s’embrasser pour éviter la diffusion du virus.
Malgré cela, le samedi 14 mars 2020, diverses associations prenaient le risque de manifester pour le climat en prétendant se battre contre la fin du monde.
Trois jours après, le mardi 17 mars 2020 le chef de l’État décidait d’un confinement pour enrayer le développement de l’épidémie.
Pour se battre contre la fin du monde, et arriver à la fin du mois, encore faut il y arriver vivant.
Le moins qu’on puisse dire est que ces associations n’ont pas été très clairvoyantes en prenant le risque de développer un cluster.
Donc que penser de l’action de l’Intersyndicale de Vire, de Solidaire, de la CGT, de FSU, des Gilets jaunes de Vire et d’Extinction rébellion Vire ?
« Mêmes responsables, même combat », certains ne sont pas arrivés à la fin du mois à cause du virus. Nous trouvons donc des responsables. Ou plutôt irresponsables.
Cela ne dit pas que leur combat ne soit pas juste mais le moins qu’on puisse penser est qu’ils devraient se remettre en question sur leurs actions.
Prétendre protéger le peuple en le mettant en danger….
Peut être penseraient ils que j’aurais mieux fait de jeter le tract (ailleurs que sur la voie publique) pour qu’il soit oublié !
Les écrits ne s’envolent pas et sont faits pour être diffusés après tout !
Le Préau, Centre dramatique National n’a pas eu que des supporters pour son implantation à Vire. Le 1er avril 1994, après la victoire d’Olivier Stirn aux Cantonales viroises, son équipe s’interrogeait sur la pertinence de l’installation du centre théâtral à Vire telle qu’elle était envisagée.
Je ne suis pas sûr qu’actuellement le partage de la charge avec Flers et Condé sur Noireau soit encore à l’ordre du jour tel que nous le rapportait cet article de la Voix Le Bocage:
Les combats politiques amènent à des contours imprévisibles qu’internet a les défauts de rappeler.
Pour le festival de la chanson conviviale, par contre, c’est réussi. Au niveau du nombre du public en tout cas. Pour ce qui est de l’aspect artistique, c’est pour le moins beaucoup plus discutable (euphémisme pour ne pas dire raté).
Utilisons donc la loupe pour mieux voir: 😁
Ainsi, un acteur important de la vie culturelle, « ancien ministre de la culture » d’Olivier Stirn (comme le soulignait à l’époque le journaliste de La Voix Le Bocage) à savoir Christian Malon, s’opposait à la prise en charge unique par la municipalité viroise du Préau. Comme quoi les artistes ne sont pas forcément les plus visionnaires.
Mais quand un artiste veut faire de la politique,.. n’est pas Victor Hugo qui veut.
Depuis le 18 septembre jusqu’au Ier novembre, l’association « le Mois de la photographie » nous permettait de déambuler dans Vire au milieu de très grandes images de Denis Dubois, Alain Jarocinski, Martine Le Cornec et Georges Ozouf.
De la Médiathèque à la Porte Horloge, Notre Dame, jusqu’aux berges de la Vire et à la fermette du musée, nous pouvions admirer du végétal au minéral, de la solitude dans le monde moderne aux collages d »inspiration 19ème siècle.
Ces pages sont extraites d’un livre « De Paris à Granville » dont je n’ai que ces pages. Je ne puis les dater mais elles ont évidemment été imprimées avant le bombardement.
Il est intéressant de noter que la rue André Halbout (anciennement rue du Calvados) était nommée Rue Georges Clémenceau; que la rue Chaussée était la rue Prt Wilson; et que à partir de la rue au Fèvres, partait la rue Mal Foch puis Mal Joffre en direction de Condé et Tinchebray:
Suit dans le guide une idée de promenade à travers la ville:
Et pour terminer la promenade, une description/inventaire du musée de Vire qui était situé dans l’hôtel de ville.