Marine Le Pen,est poursuivie pour l’utilisation délictueuse de l’argent versé par le Parlement Européen (argent versé pour l’emploi d’assistants parlementaires) Le parquet a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
Au delà de la sévérité de la réquisition, elle a surtout reproché l’exécution provisoire c’est à dire que même si elle fait appel (ce qui est un droit tout à fait légitime) elle ne pourrait pas se présenter à une élection même si elle est préjugée innocente.
Mais transposons à un autre métier:
Imagine t’on un médecin ou un infirmier suspect d’inoculer des substances mortelles à des patients, condamné, qui se pourvoie en appel. Il est considéré comme innocent. Pour autant, serait-il admissible qu’il continue de s’occuper de patients ?
Imaginez un enseignant ou un éducateur, poursuivi et condamné pour des attouchements qui aille en appel et à ce titre est considéré comme innocent en attendant. Pour autant, serait-il admissible qu’il continue de s’occuper d’enfants ?
Il en serait de même pour un trésorier condamné pour avoir piqué dans la caisse et de nombreux autres délits.
Un ou une politique, sous prétexte qu’il/elle puisse prétendre aux plus hautes fonctions de notre pays pourrait être à l’abri d’une telle mise à l’écart ?
Rien ne l’empêcherait de continuer à continuer ce pourquoi elle est poursuivie ! Car rappelons que cette loi sur l’inéligibilité automatique des élus ne date pas d’hier, c’est la loi Sapin, votée en 2016. Donc, elle avait tout le temps de se conformer aux règles !
Et qui est la plus sévère par rapport à ces actes répréhensibles ? Devinez ?
Le lundi 14 octobre était consacré à deux martyres de la laïcité, Dominique Bernard et Samuel Paty, tous deux enseignants assassinés par des terroristes islamistes.
Le Comité Samuel Paty organise une conférence ce 15 octobre sur la non violence (les fans d’I Muvrini pourront y rencontrer son leader Jean-François Bernardini).
Le 16 octobre, Le Collectif organisera une cérémonie d’hommage au square Samuel Paty, ce même square auquel il s’était permis d’interdire l’accès au maire de Vire Normandie sous le prétexte d’un soutien au refus à la fusion des deux collèges.
La plaque d’hommage indique que Samuel Paty est mort pour « avoir défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression ».
Êtes vous sûr que le comportement de ce collectif soit en adéquation avec cet intitulé ?
Alors deux questions importantes se posent:
– Était-ce la mission d’un tel collectif de prendre partie dans l’organisation des établissements scolaires ?
– Avez vous entendu parler d’un quelconque soutien de ce collectif à une enseignante violentée à Tourcoing, le lundi 7 octobre.
Professeure frappée par une élève qui voulait imposer le port du voile dans son établissement.
Pourtant, Samuel Paty se battait bien contre cette intrusion de la religion dans nos établissements scolaires.
Peut être Jean-François Bernardini aura t’il l’occasion de rattraper cet oubli malheureux, oubli nous l’espérons involontaire. Car la porte d’entrée du terrorisme islamiste ne se situe t’elle pas là ?
Edit:
Après avoir écouté l’intervention du 16 octobre de la représentante du collectif sur Vire FM le 16/10,
On se rend compte qu’il y a désir de commémorer une fois que les drames sont arrivés mais comme il y n’y a aucune mention du drame de Tourcoing, même si moins douloureux, il n’y a donc pas d’objectif de prévention.
La laïcité se prépare. Le 3 juillet 1905, l’assemblée votait la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Depuis, il y eut des accros mais pour éviter des drames humains, il est primordial d’être le plus attentif possible.
On peut et on doit enseigner l’histoire des religions à l’école. Mais aucun signe religieux dans l’enceinte scolaire, c’est clair. En dehors, on pense et on montre ce qu’on veut.
D’ailleurs, il serait bon par contre que le gouvernement privilégie plus l’Ecole Publique que les écoles privées. Mais c’est une autre histoire.
Aujourd’hui, en lisant la Manche Libre (Le Bocage Libre) juste parue, j’ai été plus que surpris par une lettre ouverte par un groupe de citoyen emmené par Gilles Allègre:
Pour présenter Gilles Allègre, vous pouvez consulter cet article.
Pour le résumer, il a intégré le Conseil Municipal le 18 décembre 2023 et fait partie du Collectif Citoyen.
Il dit que Madame Borne a été élue grâce à des voix de Noé Gauchard, soit, nous l’écrivions dans le billet précédent.
Tout cela, non pour le programme d’Élisabeth Borne mais pour éviter le Rassemblement National. Bien
Mais c’est curieux qu’un chercheur ne prenne pas assez de recul et voir que de la même manière, dans bien des circonscriptions, la même chose s’est passée dans l’autre sens. Comme nous le soulignions dans deux cas dans le billet précédent.
Mais ils sont beaucoup plus nombreux et ont même concerné des personnes attachées à des postes ministériels. ainsi que le constate cet article de France Bleu.
Tous ces élus sont passés avant tout pour repousser le Rassemblement National pas du tout pour plébisciter (avec un tiers de hémicycle) le programme du NFP comme le croit Monsieur Allègre.
Cela s’appelle de la petite politique politicienne. La science passe ensuite !
Suite aux dernières Législatives, le NFP (Nouveau Front Populaire) prétend que, parce qu’il est arrivé en tête, le peuple a validé son programme.
En 2022 la NUPES (ancêtre du NFP) a fait remarquer au président élu que ce n’est pas son programme qui a été validé mais le RN qui a été repoussé. La nuance est très importante.
Et cette fois, de la même manière, le front républicain a fait élire des candidats du centre ou du NFP pour reposser le RN.
Par exemple, Noé Gauchard, candidat lors des dernières Législatives contre Elisabeth Borne et qui s’est désisté pour elle peut il affirmer que c’est le programme de celle ci qui ait été confirmé par les électeurs pour expliquer sa victoire.? J’ai comme un doute.
Tout comme François Ruffin et Dieynaba Diop (PS dans les Yvelines) qui ont été élus grâce au désistement des candidats centristes (ils étaient autrement battus face au RN) ne peuvent prétendre que c’est le programme du NFP qui a été plébiscité.
Alors pourquoi un raisonnement dans un sens serait il invalide dans l’autre sens ?
D’autre part, Les membres (une bonne partie tout du moins) exige que ce soit Lucie Castets, leur candidate (trouvée au bout de trois semaines alors qu’ils prétendaient être prêts pour gouverner) qui soit choisie comme premier ministre, pas quelqu’un d’autre.
L’argument principal est que c’est dans l’esprit de la constitution.
Pour en savoir plus, je vous invite à écouter la longue émission « Cartes Sur Table » de 1977 où François Mitterrand, alors leader du Parti Socialiste répondait aux questions des Journalistes Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel.
Pour resituer le contexte, l’union de la gauche était favorite lors des Législatives à suivre et les journalistes posaient la question de savoir qui serait alors le premier ministre en cas de victoire (elle perdra finalement).
L’émission est longue (1h11) mais vous pouvez aller directement à partir de la 46ème minute
« Le président de la République c’est Monsieur Giscard D’Estaing, nous respectons ses compétences (…) mais c’est à lui de choisir un premier ministre. Naturellement il doit choisir dans le cadre de la majorité exprimée par le suffrage universel ».
Autrement dit, ce qui était valable à l’époque n’est plus valable maintenant ? Qu’est ce qui a changé dans la constitution ? D’autant plus que la majorité signifie avoir plus de 50 % alors qu’actuellement, personne ne peut prétendre avoir la majorité.
Qu’en pense Monsieur Mélenchon qui admire tant Monsieur Mitterrand ?
L’année qui vient risque d’être politiquement passionnante.
La constitution telle que l’a voulue De Gaulle en abolissant le régime des partis (le fonctionnement de la 4ème République pour lui était néfaste) stipule que le président doit se tourner vers une personne (et de préférence vers le parti ou la coalition la plus importante) et lui demander de former un gouvernement.
A l’extrême droite ou au centre, il y a une personne toute désignée.
Au Nouveau Front Populaire, il n’y a pour l’instant absolument personne pour l’instant. Alors certaines « sommités » de cette coalition se tournent vers Emmanuel Macron pour qu’il se tourne vers leur coalition. Mais ce n’est pas du tout le fonctionnement de la 5ème République?. C’est un détournement pour masquer qu’ils ont du mal à trouver quelqu’un. Ils se doivent donc d’avoir un représentant avant que quoi que ce soit arrive. Pour rappel, le NFP était censé être prêt à gouverner. Ca commence bien.
Une autre question se pose: une fois qu’ils trouveront enfin un premier ministre, se prêtera il/elle à la question de confiance ? Ils ont reproché à Elisabeth Borne et Gabriel Attal de ne mas le faire. Ils étaient minoritaires avec 250 sièges. Là, ils seront encore plus minoritaires?. Alors, ils se doivent néanmoins de faire ce qu’ils reprochaient à leurs opposants de ne pas faire !
Après, qui dit que Jean-Luc Mélenchon a vraiment envie de gouverner ? Le programme était excellent pour gagner, beaucoup moins pour gérer le pays. Pour l’appliquer, il va falloir encore devoir emprunter et les taux d’intérêts monteront donc nous allons voir gonfler a charge de la dette . Le cercle vicieux.
Et n’oublions pas qu’en 2017 et 2022 on a reproché à Emmanuel Macron de ne pas être légitime pour appliquer son programme vu qu’il avait été élu pour faire barrage au RN. Et que fait le NFP actuellement ? Il veut appliquer son programme alors qu’il a été élu pour faire barrage au RN. Etonnant non ?
En 1934, les ligues d’extrême droite marchaient sur l’Assemblée Nationale. En réaction, en 1936, les partis de gauche formaient le Front Populaire en vue des élections à venir
En 2024, Un membre du Nouveau Front Populaire, Adrien Quatennens, proche de Jean-Luc Melenchon, incite le peuple à marcher sur Matignon, où siège le Premier Ministre.
Lorsqu’en 2022, Emmanuel Macron a été élu au second tour c’est en partie grâce aux voix qui s’étaient portées sur Jean Luc Melenchon au premier,
Mais ce 10 avril 2022, une fois constaté son échec à atterrir à une des places de finaliste, il n’avait pas appelé à voter pour Emmanuel Macron en fait, mais appelé « à ne pas donner une seule voix à Marine Le Pen »
Par contre, quand celui ci a voulu appliquer son programme, Monsieur Melenchon, comme toute la gauche, s’est chargé de rappeler que le président avait été réélu avant tout pour faire barrage au Rassemblement National uniquement. Donc qu’il pouvait mettre son programme dans sa poche (dont la retraite qui était bien prévue).
Inutile de rappeler ce qui s’est passé la semaine dernière, à savoir l’établissement d’un barrage républicain, le désistement du troisième vers celui qui était le mieux placé pour battre le RN.
Mission largement accomplie.
Or, qui voyons nous arriver sur nos écrans, hier, à 20h05 ? Le sieur Melenchon qui déclare avoir gagné et donc que son programme doit s’appliquer.
De même ensuite Mme Tondelier, Monsieur Olivier Faure viennent de la même manière annoncer que c’est leur programme, tout leur programme, rien que leur programme.
Les pudeurs de gazelles chères à Mr Melenchon pour connaitre les raisons des élections se sont envolées. Croient ils que c’est sur la base de leur programme ?
Attitudes d’autant plus curieuses que si la majorité précédente avait 250 sièges, celle ci n’en a même pas 200 donc est plus fragile, menaçant de sauter à la moindre motion de censure.
Autre chose qui n’a pas manqué de m’interpeler: la gauche n’a eu de cesse lors de la précédente mandature de crier haro contre les 49.3. Bien. Et que nous annonce Monsieur Melenchon hier soir ? Que de nombreuses mesures importantes peuvent être prises par décret. Autrement dit, lui s’arroge le droit de s’asseoir sur l’Assemblée Nationale à peine celle ci élue. Bon ! Fidel Melenchon fidèle à lui même.
Après, il va falloir trouver quelqu’un qui fasse l’unanimité et je paraphraserai un ami: « Je ne vois aucun nom à part Jean-Jacques Goldman »
Dans notre circonscription, il y en a un qui a, à mon avis, tout faux, c’est Monsieur Pascal Martin. A ne pas savoir faire la différence entre une candidate du centre et un candidat d’extrême droite, à ne pas pouvoir choisir à l’instar de Madame Lahalle ou Monsieur Morin, on finit par n’habiter nulle part. Quand on manque à ce point de repères, on ne se prétend pas gaulliste. Au moins, Monsieur Allizard a su, lui.
De Gaulle aurait détesté voir un candidat d’un parti héritier d’un autre créé par un Waffen SS, Monsieur Martin, non.
Il y a des leçons de gaullisme qui se perdent.
Et beaucoup risquent de s’en souvenir lors de prochaines échéances.
Donc nous allons nous retrouver à devoir choisir entre trois blocs, un au centre et deux aux extrêmes et je vais m’en expliquer.
Au centre, l’ex première ministre, surtout « coupable » d’avoir présenté la loi sur les retraites.
Fallait il la faire ? Le nombre de retraités augmente, la population vieillissant et pendant ce temps, la natalité est en baisse donc le nombre de travailleurs baisse également.
Alors, s’il y a moins d’argent qui arrive dans la caisse qui sera partagée entre plus de bénéficiaires, la solution consiste donc à réduire la retraite de chacun !
Ou alors il faut augmenter la participation des travailleurs pour abonder cette caisse.
Mais je n’ai pas l’impression que c’est ce que proposaient les oppositions ni les syndicats (d’ailleurs la CGT regroupe les deux étiquettes maintenant).
Au contraire, elles proposaient de baisser l’âge de départ donc augmenter le nombre de retraités tout en diminuant l’argent qui arrivait dans la caisse.
Quelle autre solution que de faire payer nos petits enfants ?
Alors…
Pour les benêts, il y a bien le fameux « il faut faire payer les riches ». Mais on se demande comment font nos voisins. Ils se feront un plaisir d’accueillir ces riches.
A l’extrême droite, nous avons donc quelqu’un, Nicolas Calbrix, dont la principale proposition de son parti est de faire en sorte qu’il y ait moins d’immigration et de moins assurer la santé de celle ci. Mais une question s’impose: croisons nous souvent des immigrés dans notre circonscription . Si le problème est réel dans certaines, dans le secteur Vire / Evrecy, on se demande l’intérêt. A moins de viser des Anglais…
Et encore, quand problème il y a, ce n’est pas l’immigration mais la possibilité d’implantation de l’islamisme qu’il faut régler.
Et stopper toute immigration est non seulement un leurre mais même dangereux pour notre pays.
Si on renvoie tous les étrangers qui travaillent sans carte de séjour, qui donc occupera ces postes ? Les chômeurs ?
Pour ceux là, je leur conseille d’aller immédiatement voter pour une des deux autres listes.
Extrême droite qui lors de la crise du covid, proposait d’attendre le vaccin russe en décembre 2020 et vilipendait le pouvoir en janvier parce qu’il n’allait pas assez vite pour le diffuser. Allez comprendre.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons des élections, les propositions de Bardella se font de plus en plus discrètes. Beaucoup d’électeurs tomberont ils dans le panneau ? On rase de moins en moins gratis.
A la gauche / extrême gauche nous avons un candidat qui ne lésine pas sur une agressivité assumée:
La classe ! On le sent prêt à accompagner ses collègues de la France Insoumise Louis Boyard, David Guiraud, Antoine Léaumant et consorts, à brailler dans l’hémicycle au lieu de se prêter à des échanges apaisés et constructifs.
Le jeune homme devrait s’informer car il ne s’agit pas de « virer » le président de la République mais uniquement d’élire un(e) nouveau député(e).
Pour l’instant, il n’est pas gêné d’être membre d’un parti dont de nombreux membres ont fait montre d’antisémitisme, sans complexes. comme nier le massacre du 7 octobre. Non, l’antisémitisme n’est pas résiduel comme le prétendait Mélenchon, malheureusement.
Et de récents douloureux faits divers viennent heurter les arguments de LFI au mur de la réalité.
D’ailleurs, a t’il condamné ces propos ?
Et qu’en pense sa suppléante, socialiste, dont le mari est le leader local d’Amnesty International ?
J’ai le souvenir des derniers présidents socialistes, Mrs Hollande et Mitterrand qui s’élevaient contre. Les autres non socialistes aussi d’ailleurs.
Et il ne semble pas gêné de faire partie d’une coalition qui présente Philippe Poutou , qui voulait désarmer la police et se réjouissait lorsque des jeunes attaquaient des commissariats. Après tout, le leader (Lider) des Insoumis scandait « la police tue ». Il ne s’offusque pas non plus d’un fiché S antifa à Avignon (qui s’est aussi réjoui du 7 octobre)
A noter que cette « gauche » a des membres qui protestent lorsque Guillaume Meurice (ex humoriste de France Inter) est viré parce qu’il fait une mauvaise blague antisémite (ça peut arriver) mais surtout la répète.
Mais lorsqu’un de ses membres, vénérant ce même Meurice, tente, par le biais de la justice, de me faire taire, on se dit que la liberté d’expression est à sens unique. Mais heureusement tentative mise en échec. La liberté d’expression reste encore effective dans notre pays… pour l’instant.
La resterait elle avec le Nouveau Front Populaire ?
Cette gauche n’est pas la mienne.
Edit: L’intersyndicale ( CGT, CFDT, Solidaire, FSU et UNSA) appelle à manifester contre l’extrême droite et à un sursaut démocratique. Il ne leur viendrait pas à l’idée de protester contre l’antisémitisme.
C’est marrant, c’est une stratégie assumée qu’ils reprochaient il n’y a pas longtemps à quelqu’un d’autre.
Déjà, première observation: dimanche soir, juste après la déclaration du président dissolvant l’Assemblée Nationale, Raphaël Glucksmann sur un plateau de télévision tombe des nues et s’insurge contre cette décision. Réaction somme toute tout à fait compréhensible.
Mais juste après, Olivier Faure, qui ne l’a pas entendu, prend le relais sur la même chaise et déclare que c’est logique et qu’il n’avait pas le choix.
Dire que les deux compères ont fait ensemble la campagne électorale !
On peut reprocher au président d’avoir déposé une dissolution ce 9 juin.
Mais vous rappelez vous que le 3 juin, LFI et RN déposaient une motion de censure et si elles étaient passées, elles entrainaient une dissolution de l’Assemblée Nationale. Donc c’est un faux procès.
La « gauche » se regroupe en 4 jours alors que les partis se disputaient depuis un moment. Des sièges seront donc sauvés.
Mais pas ceux d’Alexis Corbières, Raphaële Garrido ni Danielle Simonnet qui déplaisaient à Jean Luc Mélenchon. Par contre Adrien Quatennens a la voie libre, étant proche du seigneur Mélenchon, battre sa femme n’étant pas rédhibitoire à LFI.
Pour une nouvelle association de partis éprise de liberté et de lutte contre le fascisme, on a connu de meilleurs départs.
Parlons en de ce nom qui fait appel à l’ancien glorieux Front Populaire.
Il a apporté il est vrai des avancées sociales significatives au peuple français. Mais dire qu’il était créé pour contrer l’extrême droite, c’est regarder l’affaire par le petit bout de la lorgnette.
Car si temporairement il faisait opposition à l’extrême droite, il avait comme composante le Parti Communiste.
Or, lorsque la déclaration de guerre a été faite à l’Allemagne, le 3 septembre 1939, le pacte germano-soviétique avait déjà été signé le 23 août 1939 et la direction du Parti Communiste a décidé de ne pas entrer en guerre. Mieux, Maurice Thorez, le secrétaire général, a déserté pour aller se réfugier en URSS.
Comme lutte contre le fascisme, on a fait mieux.
Heureusement, quelques communistes comme Georges Guingouin relèveront l’honneur du PC (mais il le paiera à la libération alors que Thorez deviendra ministre. La morale…)
Donc, en ce qui concerne le Nouveau Front Populaire, sur la lutte contre Poutine, nous pouvons nous attendre au pire.
Pour le RN également, ses liens avec la Russie ne datant pas d’hier.
Pour finir, à Vire, nous aurons donc en gros le choix entre 3 groupes, RN, Majorité présidentielle, LFI. dont un comporte bon nombre de xénophobes et l’autre d’antisémites (je ne parle pas des électeurs hein !).
Sans parler du demain on rase gratis, bien qu’on sente par moments quelques reculs. On ne sait jamais, des fois qu’on soit élu…
Il suffira de dire « on fait un audit » puis « la situation est pire que ce que l’on pensait, on ne peut pas tout faire ! ».
Suite aux résultats électoraux, des Européennes du 9 juin, la réflexion récurrente qui s’impose est « on n’a pas encore essayé ». Et le hasard fait que je suis tombé sur un article sur Franz Reichelt.
Ce monsieur s’était fait la même réflexion, et a voulu vivre l’expérience.