C’est la seule fois, à ma connaissance, où cet auteur a été mis en musique et bénéficié d’un enregistrement.
Pour reprendre Wikipédia, Jean LE HOUX (vers 1540-1616) était un poète, peintre et avocat normand né à Vire.
Il était l’auteur de chansons à boire qu’il fit éditer (les fameux Vaux de Vire qui donnèrent les vaudevilles). Il existe une confusion avec un autre auteur virois Olivier BASSELIN (1403-1470) qui avait créé le même genre de chansons et on ne soit vraiment qui a écrit quoi.
Toujours est il qu’en 1983, VANDEN, un groupe de Crozon (Finistère) a utilisé un texte de Jean Le Houx « Pauvre Marinier » et mis en musique sur son unique album.
Savoir comment un de ses texte est arrivé entre leurs mains est un mystère. Peut être est-ce par l’entremise de Jean FOUCHER producteur de l’album et créateur du label Editions Pluriel, basé dans l’Orne, à Passais la Conception, à une cinquantaine de kilomètres de Vire.
A noter que la ville de Vire Normandie est évidemment la seule ville de France à avoir une rue Jean LE HOUX.
Oui, même Vladimir Poutine n’a pas osé donner son propre nom à un bâtiment dans son propre pays. Cherchez dans google. On a plein d’autres reproches à lui faire (et bien plus graves) mais pas celui ci.
D’ailleurs, connaissez vous un autre exemple ?
D’aucuns diront que ce n’est pas lui qui l’a proposé. Nous l’espérons. Mais il n’a pas eu le minimum d’once de modestie de refuser !
A quand une statue à l’entrée de la salle ?
Edit du vendredi 28 février :
Un spécialiste de l’IA que nous remercions, a posé cette question à ChatGPT: « Connaissez-vous des exemples similaires de maires ou de personnalités qui donnent de leur vivant leur nom à un édifice ? »
La réponse est édifiante:
En France, il est généralement d’usage de n’attribuer le nom d’une personnalité à une rue ou à un édifice public qu’après son décès. Cette pratique vise à éviter toute controverse liée aux actions futures de la personne honorée. Par exemple, une délibération du Conseil de Paris de 1938 stipulait que le nom d’une personne ne pouvait être attribué à une rue que si elle était décédée depuis au moins cinq ans .
Cependant, des exceptions existent. Certaines personnalités ont vu des lieux publics porter leur nom de leur vivant. Par exemple, Victor Hugo a eu une avenue à son nom à Paris alors qu’il était encore en vie. Plus récemment, des établissements scolaires ont été nommés en l’honneur de personnalités vivantes, comme Marlène Jobert à Épinay-sur-Seine, Simone Veil à Asnières-sur-Seine et Mandres-les-Roses, ou Françoise Héritier à Montreuil .
Ces exceptions restent rares et sont souvent le fruit de décisions municipales spécifiques, reflétant une volonté d’honorer des contributions exceptionnelles de personnalités contemporaines.
Un maire qui donne son propre nom à un édifice public est une démarche encore plus inhabituelle et souvent perçue comme une manifestation d’ego ou de culte de la personnalité.
Exemples similaires :
Jean-Pierre Philibert (Saint-Pierre, La Réunion)
En 2013, le maire de Saint-Pierre aurait donné son nom à un centre sportif. La décision avait suscité des critiques.
Rafael Correa (Équateur)
L’ancien président équatorien a renommé plusieurs infrastructures après lui-même ou ses proches durant son mandat.
Saparmurat Niazov (Turkménistan)
L’un des cas les plus extrêmes : Niazov, ancien dictateur du Turkménistan, a renommé des villes, des institutions et même des mois de l’année en son honneur.
Robert Ménard (Béziers, France)
S’il ne s’est pas attribué un bâtiment, il a tout de même commandé une fresque avec son propre portrait sur un mur de la ville.
D’autres maires en Afrique et en Asie
Certains dirigeants locaux ont parfois utilisé des fonds publics pour nommer des rues ou des places à leur propre nom de leur vivant, notamment dans des régimes autoritaires.
Pourquoi est-ce controversé ?
Cela va à l’encontre des règles de neutralité et de reconnaissance posthume.
Cela donne une impression de mégalomanie.
Cela peut être mal perçu par les habitants, qui considèrent souvent ces infrastructures comme des biens communs, et non comme des outils de promotion personnelle.
Cette pratique reste marginale dans les démocraties occidentales, mais elle est plus fréquente dans les régimes autoritaires ou dans des municipalités où l’édile détient un pouvoir fort et durable.
Ces jours ci, le plus illustre des photographes virois venait se présenter, avec l’humilité qu’on lui connaît, au micro de notre radio locale.
Il a juste oublié que quelques collègues avaient bien tenté d’effectuer de modestes travaux sur le sujet agricole dans notre cité, mais ils avaient juste oublié de laisser leurs noms.
Ceci n’étant qu’un échantillon, le Français moyen communiquait essentiellement, au début du XXème siècle en envoyant des cartes postales.
Vous en voulez d’autres ?
Et c’est loin d’être fini ! Nous parlions d’ethnologue 😂
Toute l’émission, comme d’habitude, est intéressante, et en attendant la minute 46, on entend parler de Vire et on peut ainsi écouter le maire d’alors, André Halbout, inaugurer la mairie en 1956:
Mais tout le reste de l’émission mérite notre attention et je vous invite à la suivre.
Il faut ajouter que Xavier Mauduit est sensible à notre région, sa famille est originaire de Saint Martin des Besaces.
Ici des travailleurs, vraisemblablement dans l’église Notre Dame.
Celui que nous qualifiions il y a peu de Poulidor du Bocage (à ceci près que contrairement à la légende, Raymond Poulidor a tout de même gagné des courses prestigieuses et n’est pas seulement arrivé second) déclare se préparer pour ce scrutin.
Ce qui permettra aux électeurs de se souvenir que cette personne, qui se prétend gaulliste, a été incapable, lors du second tour des Législatives 2024, de choisir entre Une centriste, Elizabeth Borne et un candidat du RN. Ou comment se parer d’un costume sans le respecter.
Il faut se souvenir que le RN est héritier du FN qui avait été créé par des sympathisants de l’OAS, qui avait tenté d’assassiner le général.
Ce matin, en écoutant Vire FM, (pardon, VFM, grosse nuance !) on pouvait entendre le présentateur des infos, Régis PICOT, relater l’évènement festif de la ville de Vire:
Magique ! Mais qui est l’adjoint chargé des grands évènements à la ville de Vire ?
Ce même Régis PICOT.
Nous pouvons avoir ainsi un souvenir ému de l’O.R.T.F.
L’Office de Radio Télévision Française, pour les plus jeunes, REGISsait l’information diffusée au peuple tout en étant contrôlée par le gouvernement.
On n’est jamais aussi bien servi que par soi même !
Ce mardi 5 novembre, sur Vire FM, Jean Yves Cousin, ancien maire de Vire a tenté de faire partager son émotion de voir notre cité devenir à nouveau ville d’arrivée du Tour de France. Il faut rappeler qu’il était maire lors de la dernière arrivée ici. en 1997:
Alors des gouttes ont commencé à perler au bord de mes yeux. J’ai alors pensé à tous ces ouvriers qui allaient regarder avec bonheur ou nostalgie les entreprises dans lesquelles ils/elles se rendaient pour enrichir le patrimoine virois. Mais j’ai vite réprimé mes sanglots car la raison m’est ensuite revenue en pensant que les bâtiments, devant lesquels le Tour allait passer, se trouvent sur un secteur plat donc très rapide. Nous ne nous éterniserons donc pas longtemps devant ces magnifiques monuments construits à la gloire de notre cité. Ni les coureurs, ni les téléspectateurs et je doute fort les commentateurs n’exprimeront autant leur amour de cette nouvelle religion avec une telle ferveur.
A moins d’inviter Monsieur Cousin évidemment.
Et rappelons que le Tour est diffusé par le service public dont ce n’est pas le rôle de faire la publicité.
Pour rappel, La Voix nous précisait la somme versée par la ville pour avoir cet honneur
D’ailleurs, j’ajouterai une remarque, plus vous arrivez près de l’arrivée, plus l’important pour le téléspectateur est l’arrivée et non plus le décor. Donc la caméra a tendance à se rapprocher du sol et des coureurs et oublier le décor donc la ville d’arrivée.
Pour en avoir la preuve, je vous invite à regarder l’extrait de la précédente édition de 1997 à Vire. Nous constatons que les villes se ressemblent le plus les unes les autres et que seules les andouilles locales y reconnaitront leurs petites. Spécialement intéressant à partir de la 26ème minute où nous nous rapprochons de l’arrivée:
En 1997, lors de la précédente arrivée du Tour à Vire, les organisateurs locaux avaient eu l’excellente idée de présenter une exposition dont le thème était « Du Grand Bi aux grandes courses cyclistes ». Bon, elle se tenait à la Porte Horloge. Ainsi que nous le rappelle notre excellent journal local:
Donc nous pouvions penser qu’une municipalité pouvait prendre le temps de réfléchir au problème en 27 ans. S’il y a exposition, j’ose espérer que le même lieu ne sera pas choisi. Disons qu’elle a quelques mois encore pour y réfléchir !
Peut être le Grand Organisateur Local aura t’il pitié de son grand ami Michel Drucker, s’il vient ici, et lui évitera t’il de monter en haut de notre très cher beffroi.
Pour rappel, je vous invite à lire le billet précédent du 29 octobre.