Le Virois Masqué
La reine des paradoxes

Mardi 3 juin, Marion MARECHAL interviewée par Darius ROCHEBIN, sur LCI, demande à ce qu’on ne nomme pas des juges de moins de 40 ans afin que les personnes occupant ces fonctions aient plus d’expérience dans la vie.

Le journaliste a oublié de lui demander s’il ne fallait pas avoir au moins 40 ans pour pouvoir être président et avoir le pouvoir d’appuyer sur le bouton nucléaire.

Jordan BARDELLA l’a échappé belle ! D’autant plus que niveau expérience, à même pas 30 ans, il n’a jamais occupé de réel emploi.

Lançons des idées, l’intendance suivra.

Gérald DARMANIN, il y a peu de temps, a émis l’idée de créer une prison isolée en pleine forêt guyanaise pour des détenus de haut vol à savoir risquant d’organiser de leur lieu de détention des trafics, voire des meurtres.

Soit, j’ai peu d’aménité pour ce public. Encore faudra t’il savoir qui décidera de les envoyer là-bas.

Mais d’abord, ce n’est pas très sain de renvoyer ce département français à son image de lieu de bagne.

Ensuite et surtout, il faut savoir qu’une prison, ce n’est pas seulement des détenus, mais également des gardiens, des cuisiniers, éducateurs, enseignants, médecins etc.

Et tout ce personnel n’acceptera pas forcément d’être muté dans un isolement total comme ceux dont ils ont la charge.

Et allant plus loin, ce personnel a aussi des familles avec enfants etc, ce qui implique des écoles avec des enseignants, des commerces avec des employés, des médecins, dispensaires, radiologie et j’en passe.

Enfin toute une infrastructure qui fait que cette prison ne peut être isolée à l’écart du monde, à moins de concevoir un bagne comme autrefois avec des gardiens acceptant d’être surpayés pour accepter de reste dans l’isolement de longs mois.

Gabriel ATTAL avait une idée derrière la tête. Il a envie d’interdire le voile aux filles de moins de 15 ans. A priori, cette idée parait comme excellente. On ne peut qu’être horrifié à l’idée d’imposer à des enfants un accoutrement imposé par un dogme qu’ils n’ont pas l’âge de comprendre et de choisir. Il en est de même quelle que soit la religion (et le sexe).

Par contre, cet ex premier ministre s’est il demandé comment mettre cette interdiction en application ? Les policiers vont ils demander les cartes d’identité pour vérifier ? En cas de constatation de délit, quelle sera la sanction ?

Enfin bref, il est facile d’avoir des idées, pour la mise en application, c’est un autre problème.

Nous n’avons pas parlé de ceux qui promettent la lune contre le fait de faire payer les riches (avant qu’ils s’en aillent), ou arrêter « d’engraisser » les immigrés (croyant les empêcher de venir) et j’en passe.

A l’aube de nouvelles élections présidentielles, nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles promesses. Reste à savoir si elles sont réalisables et à tout le moins de savoir si leurs conséquences sont souhaitables.

Les temps changent

Maintenant, un ministre de l’intérieur s’affiche ostensiblement avec un délinquant.

J’ai vu que d’autres ont des pensées identiques:

Quand Jean LE HOUX était mis en musique

C’est la seule fois, à ma connaissance, où cet auteur a été mis en musique et bénéficié d’un enregistrement.

Pour reprendre Wikipédia, Jean LE HOUX (vers 1540-1616) était un poète, peintre et avocat normand né à Vire.

Il était l’auteur de chansons à boire qu’il fit éditer (les fameux Vaux de Vire qui donnèrent les vaudevilles). Il existe une confusion avec un autre auteur virois Olivier BASSELIN (1403-1470) qui avait créé le même genre de chansons et on ne soit vraiment qui a écrit quoi.

Toujours est il qu’en 1983, VANDEN, un groupe de Crozon (Finistère) a utilisé un texte de Jean Le Houx « Pauvre Marinier » et mis en musique sur son unique album.

Savoir comment un de ses texte est arrivé entre leurs mains est un mystère. Peut être est-ce par l’entremise de Jean FOUCHER producteur de l’album et créateur du label Editions Pluriel, basé dans l’Orne, à Passais la Conception, à une cinquantaine de kilomètres de Vire.

A noter que la ville de Vire Normandie est évidemment la seule ville de France à avoir une rue Jean LE HOUX.
Une couverture médiatique incomplète.

Le mardi 22 avril, était créé un collectif pour défendre le handicap. Tous les médias locaux étaient invités.

J’aurais bien aimé ajouté un extrait sonore du média occupe les ondes (qui avait bien entendu été invité) mais l’information a été ignorée.

Que doit on en déduire ?

On n’est jamais si bien suivi… Volet 2

Ce mercredi 23 avril, j’écoutais les informations locales sur VFM (Vire FM)

Et donc une a retenu mon attention:

Et comme l’annonce le présentateur, l’organisateur est l’AF Virois.

Ce que corrobore le journal Ouest France du jour:

Et lisant l’article (pour ceux qui ne le savaient pas) qui est le président de l’AF Virois ? Christophe Lécuyer.

Mais qui était le présentateur des informations déjà entendues ? Ce même Christophe Lécuyer .

La boucle est bouclée.

Comme nous le précisions déjà dans cet autre billet, on n’est jamais si bien suivi que par soi même 🤣

Pour ce, cliquez sur le lien ci dessous:

Il n’en rate pas une

Donald TRUMP a posté sur son compte du réseau social TRUTH:

« Melania and I will be going to the funeral of Pope Francis, in Rome. We look forward to being there! »

Autrement dit:

« Melania et moi irons aux funérailles du pape François, à Rome. Nous avons hâte d’y être ! »

Imaginez vous une réflexion plus indécente ? Être impatient comme s’il se rendait à une fête.

Qu’on soit croyant ou pas, c’est totalement irrespectueux non ?

Le plaisir de l’info

Samedi 19 avril, 14h00, la présentatrice de France info TV commence par

« Ravie de présenter trois heures de direct avec vous ».

Et dix secondes après « Une disparition inquiétante d’un enfant de dix ans… »

Le plaisir des uns, le malheur des autres…

En empathie avec Apathie

En 1967, Guy Béart sortait sa chanson « La vérité » dont les paroles résonnent encore: « Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté ».

Récemment, Jean Michel Apathie a été mis en cause pour avoir comparer, sur RTL, le massacre d’Oradour-sur-Glane avec des crimes perpétrés par l’armée française lors de la colonisation de l’Algérie.

«Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à-dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?»

Le prétexte de cette mise au pilori médiatique était que le massacre d’Oradour était commis par des nazis. Or, ces crimes n’ont pas été commis au nom de l’idéologie nazie mais comme vengeances et crimes de guerre d’une troupe militaire et non extermination préméditée (comme ce fut le cas dans les camps d’extermination).

Ces crimes sont à comparer avec nombre d’exactions constatées sur les terres que la France s’appropriait.

D’ailleurs, je n’ai pas entendu d’historien se lever pour protester contre Jean Michel Apathie.

Pour avoir une petite idée de ce qui s’est passé en Algérie, je vous propose cette courte vidéo:


Tout comme en 1845, le général Saint-Arnaud ordonna l’emmurement de 500 Algériens à Aïn Merane.
Pour en savoir plus, il suffit de se référer aux enfumades d’Algérie.

Je vous conseille d’ailleurs toute la chaîne: https://www.youtube.com/@horrorhumanumest/videos
Même Vladimir Poutine n’a pas osé…

Oui, même Vladimir Poutine n’a pas osé donner son propre nom à un bâtiment dans son propre pays. Cherchez dans google. On a plein d’autres reproches à lui faire (et bien plus graves) mais pas celui ci.

D’ailleurs, connaissez vous un autre exemple ?

D’aucuns diront que ce n’est pas lui qui l’a proposé. Nous l’espérons. Mais il n’a pas eu le minimum d’once de modestie de refuser !

A quand une statue à l’entrée de la salle ?

Edit du vendredi 28 février :

Un spécialiste de l’IA que nous remercions, a posé cette question à ChatGPT: « Connaissez-vous des exemples similaires de maires ou de personnalités qui donnent de leur vivant leur nom à un édifice ? »

La réponse est édifiante:

En France, il est généralement d’usage de n’attribuer le nom d’une personnalité à une rue ou à un édifice public qu’après son décès. Cette pratique vise à éviter toute controverse liée aux actions futures de la personne honorée. Par exemple, une délibération du Conseil de Paris de 1938 stipulait que le nom d’une personne ne pouvait être attribué à une rue que si elle était décédée depuis au moins cinq ans .​

Cependant, des exceptions existent. Certaines personnalités ont vu des lieux publics porter leur nom de leur vivant. Par exemple, Victor Hugo a eu une avenue à son nom à Paris alors qu’il était encore en vie. Plus récemment, des établissements scolaires ont été nommés en l’honneur de personnalités vivantes, comme Marlène Jobert à Épinay-sur-Seine, Simone Veil à Asnières-sur-Seine et Mandres-les-Roses, ou Françoise Héritier à Montreuil .​

Ces exceptions restent rares et sont souvent le fruit de décisions municipales spécifiques, reflétant une volonté d’honorer des contributions exceptionnelles de personnalités contemporaines.

Un maire qui donne son propre nom à un édifice public est une démarche encore plus inhabituelle et souvent perçue comme une manifestation d’ego ou de culte de la personnalité.

Exemples similaires :
  1. Jean-Pierre Philibert (Saint-Pierre, La Réunion)
    • En 2013, le maire de Saint-Pierre aurait donné son nom à un centre sportif. La décision avait suscité des critiques.
  2. Rafael Correa (Équateur)
    • L’ancien président équatorien a renommé plusieurs infrastructures après lui-même ou ses proches durant son mandat.
  3. Saparmurat Niazov (Turkménistan)
    • L’un des cas les plus extrêmes : Niazov, ancien dictateur du Turkménistan, a renommé des villes, des institutions et même des mois de l’année en son honneur.
  4. Robert Ménard (Béziers, France)
    • S’il ne s’est pas attribué un bâtiment, il a tout de même commandé une fresque avec son propre portrait sur un mur de la ville.
  5. D’autres maires en Afrique et en Asie
    • Certains dirigeants locaux ont parfois utilisé des fonds publics pour nommer des rues ou des places à leur propre nom de leur vivant, notamment dans des régimes autoritaires.
Pourquoi est-ce controversé ?
  • Cela va à l’encontre des règles de neutralité et de reconnaissance posthume.
  • Cela donne une impression de mégalomanie.
  • Cela peut être mal perçu par les habitants, qui considèrent souvent ces infrastructures comme des biens communs, et non comme des outils de promotion personnelle.

Cette pratique reste marginale dans les démocraties occidentales, mais elle est plus fréquente dans les régimes autoritaires ou dans des municipalités où l’édile détient un pouvoir fort et durable.