Gérald DARMANIN, il y a peu de temps, a émis l’idée de créer une prison isolée en pleine forêt guyanaise pour des détenus de haut vol à savoir risquant d’organiser de leur lieu de détention des trafics, voire des meurtres.
Soit, j’ai peu d’aménité pour ce public. Encore faudra t’il savoir qui décidera de les envoyer là-bas.
Mais d’abord, ce n’est pas très sain de renvoyer ce département français à son image de lieu de bagne.
Ensuite et surtout, il faut savoir qu’une prison, ce n’est pas seulement des détenus, mais également des gardiens, des cuisiniers, éducateurs, enseignants, médecins etc.
Et tout ce personnel n’acceptera pas forcément d’être muté dans un isolement total comme ceux dont ils ont la charge.
Et allant plus loin, ce personnel a aussi des familles avec enfants etc, ce qui implique des écoles avec des enseignants, des commerces avec des employés, des médecins, dispensaires, radiologie et j’en passe.
Enfin toute une infrastructure qui fait que cette prison ne peut être isolée à l’écart du monde, à moins de concevoir un bagne comme autrefois avec des gardiens acceptant d’être surpayés pour accepter de reste dans l’isolement de longs mois.
Gabriel ATTAL avait une idée derrière la tête. Il a envie d’interdire le voile aux filles de moins de 15 ans. A priori, cette idée parait comme excellente. On ne peut qu’être horrifié à l’idée d’imposer à des enfants un accoutrement imposé par un dogme qu’ils n’ont pas l’âge de comprendre et de choisir. Il en est de même quelle que soit la religion (et le sexe).
Par contre, cet ex premier ministre s’est il demandé comment mettre cette interdiction en application ? Les policiers vont ils demander les cartes d’identité pour vérifier ? En cas de constatation de délit, quelle sera la sanction ?
Enfin bref, il est facile d’avoir des idées, pour la mise en application, c’est un autre problème.
Nous n’avons pas parlé de ceux qui promettent la lune contre le fait de faire payer les riches (avant qu’ils s’en aillent), ou arrêter « d’engraisser » les immigrés (croyant les empêcher de venir) et j’en passe.
A l’aube de nouvelles élections présidentielles, nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles promesses. Reste à savoir si elles sont réalisables et à tout le moins de savoir si leurs conséquences sont souhaitables.